Une restauration écologique d'envergure pour effacer les pressions, les dégradations et les aménagements subis au fil du temps par le cours d'eau
L'Orne, est un cours d'eau qui s'étend sur 92 km et trois départements (Moselle, Meurthe-et-Moselle et Meuse). Il souffre d'un mauvais état écologique et d'une forte artificialisation.
Ces caractéristiques sont le résultat de l’industrialisation et de l'urbanisation.. Cela inclut notamment le déplacement de son lit mineur, le bétonnage des berges et plusieurs obstacles à l'écoulement (seuil, barrages, rampes en enrochement…).
Parmi ces obstacles, le barrage de Beth à Moyeuvre-Grande (57), construit dans les années 50 pour l'industrie sidérurgique, est le plus problématique. Il bloque la continuité écologique sur près de 5 km et crée un remous nuisible à la biodiversité.L'opération a été déclarée d'intérêt général et permettra de restaurer les caractéristiques hydromorphologiques de l'Orne tout en réduisant l'impact des inondations à Joeuf (54). Cette opération vient compléter l'effacement du seuil d'Hatrize (54) en 2011 et l'ouverture du barrage d'Homécourt (54) en juin 2019. Ce sont ainsi près de 15 km de l'Orne aval qui retrouvent des profils plus naturels et plus fonctionnels.
Les collectivités locales et les partenaires institutionnels se sont engagés depuis plus de 30 ans dans des actions d’amélioration de la qualité de l’eau des milieux aquatiques sur tout le linéaire du cours d’eau.
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Pierre Mangeot - Référent cours d'eau et milieux aquatique à l'Agence de l'eau Rhin-Meuse
"Face à ces constats, les collectivités locales et les partenaires institutionnels se sont engagés depuis plus de 30 ans dans des actions d'amélioration de la qualité de l'eau et des milieux aquatiques".
Luc Corradi - Président du Syndicat de valorisation écologique de l'Orne
"Nous avons fait le choix d'enlever le barrage, de faire une renaturation complète sur tout le circuit de Richement (57) à Joeuf (54)".
