Sollicité dans le cadre des travaux nationaux du Varenne agricole de l’eau et du changement climatique, le Comité de bassin a cartographié les projets permettant de répondre aux besoins en eau à l’horizon 2030.
Cette identification a été partagée avec les services de la DRAAF et de la DREAL Grand Est préalablement à l’envoi au Ministère de la transition écologique.
Elle s’est appuyée sur plusieurs prérequis afin de garantir le succès de la démarche et l’adéquation à la politique de l’eau du bassin Rhin-Meuse. Par exemple, l’identification d’un maître d’ouvrage, l’existence d’une gouvernance locale pour favoriser une approche multi-acteurs, la présence d’un enjeu agricole au minimum (prévention des pénuries ou inondations), la mobilisation de solutions fondées sur la nature.
Ces 10 projets seront soumis à l’avis du conseil régional et de la chambre d’agriculture Grand Est.
Ils constitueront l’ossature de nouveaux défis territoriaux qui ont vocation à être intégrés au plan d’adaptation au changement climatique des ressources en eau du bassin Rhin-Meuse, dont l’actualisation est attendue pour fin 2022 ; l’objectif étant d’assortir les grands principes d’une déclinaison opérationnelle et territorialisée.
Par ailleurs, Sara Fernandez, nouvelle présidente du Conseil scientifique du Comité de bassin Rhin-Meuse, a attiré l’attention sur 2 points de vigilance quant aux thèmes abordés par le Varenne agricole. Le premier consiste à resituer les agrosystèmes dans les territoires de l’eau (les relations eau-agriculture ne sont ni hors-sols, ni des besoins absolus), et le second étant de limiter la dépendance des agricultures à l’eau « bleue ».
Le Comité de bassin a accueilli avec satisfaction le concours du Conseil scientifique sur ces sujets, sa nouvelle gouvernance et la volonté de ses membres de participer aux commissions.
Prochaine séance du Comité de bassin : 11 mars 2022